Fr : version française / En: english version

Musée historique de l'environnement urbain

Les feux de la St Jean

Charles Trenet

Les feux de la St Jean

Charles Trenet

1934
2 min 08 s
© EMI

Expo Le feu | Les feux de la St Jean

L'auteur

Né en 1913 à Narbonne de parents qui se sépareront rapidement (1920), Charles Trenet fait ses humanités dans un collège religieux où il s'ennuie. Son père, notaire et violoniste, est mobilisé et son absence pèse à ses fils. Adolescent, Charles rencontre Albert Bausil, père du « Coq catalan », hebdomadaire littéraire et satirique : il découvre la poésie, fait la connaissance de Cocteau, de Saint-Exupéry Renvoyé de sa pension à 15 ans, il rejoint sa mère, remariée, à Berlin. De retour à Perpignan, il s'essaye à la peinture, au roman,... il se cherche. Puis il « monte à Paris » et travaille dans le cinéma. Il y rencontre Johnny Hess, jeune pianiste suisse avec lequel il commence sa carrière d'auteur-compositeur-interprète qui décolle en proposant « vous qui passez sans me voir » à Jean Sablon. Dès lors, les succès s'enchaînent : « Y'a de la joie », « je chante », « Boum ! »... Pendant la guerre, sa chanson « douce France » lui attire des ennuis avec la Gestapo. Puis d'autres tubes suivent : « La mer », « que reste-t-il de nos amours ? » « Nationale 7 » ainsi qu'une longue tournée aux Amériques. La période yéyé éclipse la carrière de Trenet qui songe à prendre sa retraite. Il réalise néanmoins un come-back remarqué dans les années 80, enregistrant de nouveaux disques et remontant sur scène devant une jeunesse médusée, notamment au printemps de Bourges. Auteur de près d'un millier de chansons, le « fou chantant » s'éteint en 2001.