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Babel et Babylone

Babel et Babylone

Métropoles aztèques

Métropoles aztèques

La Jerusalem céleste

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Les tulou du Fujian

Les tulou du Fujian

Utopia

Utopia

Romorantin, capitale du royaume

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La ville de l'amour fraternel

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La ville de pierre de Pierre

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Industrie, socialisme et utopie

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Le progrès est dans l'air

Le progrès est dans l'air

Villa « Sam suffit »

Villa « Sam suffit »

Du passé, faisons table rase ?

Du passé, faisons table rase ?

Les villes nouvelles

Les villes nouvelles

Capitales ex nihilo

Capitales ex nihilo

Auroville ou l'anarchie divine

Auroville ou l'anarchie divine

Les villes privées

Les villes privées

Dubaï : miracle ou mirage ?

Dubaï : miracle ou mirage ?

Et demain ?

Et demain ?

Les villes nouvelles

Toutefois l'Europe, très attachée à son histoire et à son patrimoine, dédaignera les solutions radicales, leur préférant les « villes nouvelles ».

Solutions de compromis, ces centres urbains autonomes sont destinés à rééquilibrer le territoire. Mais ils sont victimes de leur succès, l'autonomie de ces villes nouvelles finissant par disparaître, noyée dans l'urbanisation croissante des zones tampon qui les séparent des métropoles. C'est ainsi que Paris a été ceinturée par Sénart, Evry, Saint Quentin en Yvelines, Cergy-Pontoise et Marne-la-Vallée, créant une mégapole de 12 millions d'habitants.
Quarante ans plus tard, la puissance publique se ressaisit du dossier pour réfléchir au « Grand Paris ».

Villes nouvelles

Le choix de créer des villes nouvelles autour de Paris (Mais aussi près de Lyon, de Lille, de Marseille ou de Rouen) répondait au problème de la croissance démographique de l'agglomération parisienne dans les années 60. Cette croissance s'orientait alors dans 2 directions : la construction de grands ensembles, dont on subodorait les problèmes sociaux qui en découleraient, et l'extension des banlieues pavillonnaires, gourmandes en espace et donc en temps de déplacement. C'est pourquoi la puissance publique opta pour le « polycentrisme » c'est-à-dire le développement d'entités autonomes possédant leur propre parc d'habitations et d'activités, leur centre administratif et commercial, leurs services publics.

De 1968 à 2000, la population des 58 communes qui forment les 5 villes nouvelles de l'agglomération parisienne est passée de 170 000 à 750 000 habitants, population sensiblement plus jeune et plus active que dans l'ensemble de l'agglomération.
Voir le bilan des villes nouvelles...

Des villes sont nées (extrait)

© Pathé Gaumont Archives - 1973