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Tous les chemins mènent à Rome

Tous les chemins mènent à Rome

A l'abri des remparts

A l'abri des remparts

Le plan de Paris de Belleforest

Le plan de Paris de Belleforest

Le pont-neuf

Le pont-neuf

Paris, ville ouverte

Paris, ville ouverte

Haussmann : ministre de Paris

Haussmann : ministre de Paris

Tout communique !

Tout communique !

La rue passagère

La rue passagère

Tu me fais tourner la tête...

Tu me fais tourner la tête...

Tous dans la rue !

Tous dans la rue !

Les processions

Les processions

De la ligue à la fronde

De la ligue à la fronde

Battre le pavé

Battre le pavé

En avant, marche !

En avant, marche !

Rude, la République !

Rude, la République !

Faites la fête !

Faites la fête !

Le boulevard du crime

Le boulevard du crime

Le carnaval

Le carnaval

La rue laborieuse

La rue laborieuse

Les colporteurs

Les colporteurs

Autour de la Halle

Autour de la Halle

Le Service du Pavé

Le Service du Pavé

Des boueux aux éboueurs

Des boueux aux éboueurs

Sous le macadam, les pavés

Sous le macadam, les pavés

Fiat lux

Fiat lux

Dormez en paix, braves gens !

Dormez en paix, braves gens !

La rue policée

La rue policée

De la ligue à la fronde

Pour ou contre Henri de Navarre ? Avec les guerres de religion et la création de la Sainte Ligue, les processions vont se politiser, s'armer... La rue devient un lieu d'expression de ses convictions, de démonstrations de force et de confrontations plus ou moins violentes.
En outre, le passage progressif vers l'absolutisme, avec son cortège d'impôts, ouvre la voie à des mouvements de colère politique, sociale et économique tels que la Fronde.

La Fronde

Ce mot me remet dans la mémoire ce que je crois avoir oublié de vous expliquer dans le premier volume de cet ouvrage, c'est son étymologie, (...).
Bachaumont s'avisa de dire un jour, en badinant, que le parlement faisoit comme les écoliers qui frondent dans les fossés de Paris, qui se séparent dès qu'ils voient le lieutenant civil et qui se rassemblent dès qu'il ne paroît plus.
Cette comparaison, qui fut trouvée assez plaisante, fut célébrée par les chansons, et elle refleurit particulièrement lorsque, la paix étant faite entre le roi et le parlement, l'on trouva lieu de l'appliquer à la faction particulière de ceux qui ne s'étoient pas accommodés avec la cour. (...)
Nous résolûmes, dès ce soir-là, de prendre des cordons de chapeaux qui eussent quelque forme de fronde. Un marchand affidé nous en fit une quantité, qu'il débita à une infinité de gens qui n'y entendoient aucune finesse. Nous n'en portâmes que les derniers pour n'y point faire paroître d'affectation qui en eût gâté tout le mystère.
L'effet que cette bagatelle fit est incroyable. Tout fut à la mode,
le pain, les chapeaux, les canons, les gants, les manchons, les éventails, les garnitures ; et nous fûmes nous-mêmes à la mode encore plus par cette sottise que par l'essentiel.
Nous avions certainement besoin de tout pour nous soutenir, ayant toute la maison royale sur les bras (...)

Extrait de Mémoires du Cardinal de Retz, T. 2.

La procession de la ligue dans les rues de Paris, le 4 février 1593, Bunel François II (d'après).
François Bunel

Né à Blois vers 1552 et actif dans cette ville, le portraitiste François Bunel est le fils du peintre également prénommé François et dit Bunel le Vieux.
En 1583, il a été rattaché au service du roi de Navarre, le futur Henri IV, en qualité de peintre et de valet de chambre.
S'il a peint le souverain avant 1583, comme peuvent le laisser penser un Henri IV enfant conservé au musée de Versailles et une Procession de la Ligue appartenant à une collection privée, aucune de ses toiles représentant le Béarnais dans sa maturité n'est parvenue jusqu'à nous, à l'exception de deux estampes, l'une comme l'autre en un seul exemplaire.

La procession de la ligue dans les rues de Paris

© RMN / Franck Raux