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Tous les chemins mènent à Rome

Tous les chemins mènent à Rome

A l'abri des remparts

A l'abri des remparts

Le plan de Paris de Belleforest

Le plan de Paris de Belleforest

Le pont-neuf

Le pont-neuf

Paris, ville ouverte

Paris, ville ouverte

Haussmann : ministre de Paris

Haussmann : ministre de Paris

Tout communique !

Tout communique !

La rue passagère

La rue passagère

Tu me fais tourner la tête...

Tu me fais tourner la tête...

Tous dans la rue !

Tous dans la rue !

Les processions

Les processions

De la ligue à la fronde

De la ligue à la fronde

Battre le pavé

Battre le pavé

En avant, marche !

En avant, marche !

Rude, la République !

Rude, la République !

Faites la fête !

Faites la fête !

Le boulevard du crime

Le boulevard du crime

Le carnaval

Le carnaval

La rue laborieuse

La rue laborieuse

Les colporteurs

Les colporteurs

Autour de la Halle

Autour de la Halle

Le Service du Pavé

Le Service du Pavé

Des boueux aux éboueurs

Des boueux aux éboueurs

Sous le macadam, les pavés

Sous le macadam, les pavés

Fiat lux

Fiat lux

Dormez en paix, braves gens !

Dormez en paix, braves gens !

La rue policée

La rue policée

Tous les chemins mènent à Rome

La physionomie d'une ville tient dans ses rues.
La preuve : le mot provient du bas latin ruga qui veut dire ride ou sillon.
C'est peut-être pourquoi certains historiens considèrent que la plus ancienne rue de Paris est la rue Saint-Jacques car les mammouths avaient coutume de passer là pour aller boire à la Seine !

Rues de Rome

Pour les rues, elles sont, en général, irrégulières, tortueuses, étroites, surtout dans les anciens quartiers, et, comme de juste, sur un sol aussi accidenté, montueuses en beaucoup d'endroits, quelquefois même si roides, qu'il a fallu y pratiquer des degrés. Les plus grandes sont partagées en trois sur la largeur : au milieu est la voie proprement dite, pour les chars, les bêtes de somme, les litières ; et le long des maisons, un sentier dallé, de deux à quatre pieds de large, pour les piétons. La voie a vingt-trois pieds et demi environ, le passage de deux chars de front. C'est une grande largeur, si on la compare à beaucoup d'autres, surtout parmi les anciennes, qui n'ont que huit pieds ; aussi l'étroitesse des rues et la grande hauteur des maisons font ressembler Rome à une ville quasi souterraine; on s'y trouve, la plupart du temps, plongé comme dans des défilés profonds. Si cette disposition n'est pas agréable à la vue, elle donne l'avantage que le soleil pouvant à peine descendre dans ces ruelles profondes, il y règne une fraîcheur vraiment délicieuse, favorable à la salubrité Des autels de petites divinités dans la plupart des carrefours, des statues sacrées ou profanes, en très grand nombre, des étalages de marchands barrant presque le passage, et, en l'air, des étoffes ou des habits pendus au-devant des maisons habitées par des foulons, pour sécher, complètent l'aspect des rues de Rome.

Charles Dezobry (1798-1871) : Rome au siècle d'Auguste, ou Voyage d'un Gaulois à Rome à l'époque du règne d'Auguste et pendant une partie du règne de Tibère.

La rue antique symbolise l'ordre et la puissance : les chars peuvent se croiser, les piétons circuler en sécurité, les légions défiler et envahir... Mais il s'agit là de la vision que nous inspirent les vestiges des voies romaines, qui n'étaient pas toutes dallées, loin s'en faut.

Zoom sur une photographie stéréoscopique représentant la rue Stabienne à Pompei.

Rue Stabienne à Pompeï

La photographie stéréoscopique (qui permet de voir en relief) est née peu de temps après l'invention de la photo, vers 1840. Le procédé consiste à reproduire la vision humaine en réalisant 2 clichés du même sujet en déplaçant la chambre photographique d'environ 6,5 cm, c'est-à-dire de l'écartement des deux yeux. Les 2 clichés sont alors disposés côte à côte et visionnés à l'aide d'un stéréoscope, appareil qui permet à chaque œil de visionner le cliché qui lui revient.

Le procédé est présenté à l'exposition universelle de Londres en 1851 et fascine la reine Victoria, assurant ainsi sa promotion. Très vite, des stéréoscopies sont mises en vente, présentant surtout des vues touristiques : elles rencontrent un grand succès.

A la fin du XIXème siècle la photo en relief devient une pratique amateur, grâce à la commercialisation d'appareils munis de 2 objectifs. La photo stéréo restera populaire jusqu'à la deuxième guerre mondiale, puis sombrera dans l'oubli.

Anonyme

© archives Oonops