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Puissant et immatériel

Puissant et immatériel

Sur la terre comme au ciel

Sur la terre comme au ciel

Dompter le feu

Dompter le feu

La guerre du feu

La guerre du feu

Le cru et le cuit

Le cru et le cuit

Rôtir, frire, griller, bouillir, braiser...

Rôtir, frire, griller, bouillir, braiser...

Les arts ménagers

Les arts ménagers

En hiver, du feu, du feu !

En hiver, du feu, du feu !

Chauffer l'atelier de l'artiste

Chauffer l'atelier de l'artiste

Faire feu de tout bois !

Faire feu de tout bois !

De l'alcarazas au frigo

De l'alcarazas au frigo

L'alchimie

L'alchimie

Les forges de Vulcain

Les forges de Vulcain

Magie de la transparence

Magie de la transparence

Le lustre du candélabre

Le lustre du candélabre

La fée électricité

La fée électricité

Citylights

Citylights

Le cheval-vapeur

Le cheval-vapeur

Boum !

Boum !

3,2,1... mise à feu

3,2,1... mise à feu

Peur sur la ville

Peur sur la ville

Le feu de la guerre

Le feu de la guerre

Autodafés

Autodafés

Fais-moi un signe

Fais-moi un signe

Bûchers et sorcières

Bûchers et sorcières

Partir en fumée

Partir en fumée

Les feux de la Saint-Jean

Les feux de la Saint-Jean

À la manière d'un grand soleil...

À la manière d'un grand soleil...

Bouquet final

Bouquet final

Citylights

Si le feu des hommes préhistoriques servait aussi à éloigner les bêtes sauvages de leurs cavernes, cette fonction sécuritaire du feu fut reprise dans les villes à partir de la fin du Moyen Age pour rassurer les citadins et dissuader les malfaiteurs.

Les porte-lanternes

Aussi, pendant le siècle suivant, les Parisiens accueillirent-ils comme une innovation des plus heureuses, la création d'un service public, composé d'un certain nombre d'individus, que l'on nommait porte-flambeaux ou porte-lanternes et qui se chargeaient, moyennant rétribution, de conduire et d'éclairer par la ville, les personnes obligées de parcourir les rues pendant la nuit.

C'est un certain abbé Laudati, de la noble maison italienne de Caraffa, qui créa cette entreprise, après avoir obtenu du jeune roi Louis XIV, au mois de mars 1662, des lettres patentes qui lui en accordaient le privilège. Le 26 août 1665, le parlement enregistra ces lettres, en réduisant à vingt ans le privilège qui était perpétuel, « aux charges et conditions que tous les flambeaux dont se serviraient les commis seraient de bonne cire jaune, achetés chez les épiciers de la ville, ou par eux fabriqués et marqués des armes de la ville. »

Ces cierges étaient divisés en dix portions, et l'on payait cinq sous chaque portion, pour se faire escorter dans les rues. Les porte-lanternes étaient distribués par stations, éloignées chacune de cent toises; on payait un sou pour la distance d'un poste à l'autre. Pour se faire éclairer en carrosse, on payait aux porte-lanternes cinq sous par quart d'heure. A pied, on payait seulement trois sous pour se faire escorter le même espace de temps. A une époque où l'éclairage public était si imparfait encore, l'entreprise de l'abbé Laudati de Caraffa rendit d'incontestables services, en assurant au passant attardé quelque sécurité dans sa marche nocturne.

Extrait de Les merveilles de la science de Louis Figuier, 1870

L'éclairage public était né et sa croissance semble éternelle, ainsi que le montre ce montage de photos satellite nocturnes du globe terrestre. L'intensité lumineuse des régions est proportionnelle à la densité de population et à leur richesse.

La terre la nuit, assemblage de photos satellite

La terre la nuit, assemblage de photos satellite

© NASA